Biographies

@maitoyama

Compositrice, improvisatrice, santouriste et poète d’origine iranienne née en 1989 à Téhéran, Farnaz Modarresifar obtient en 2006 son Diploma of Santour performance du Conservatoire de Musique de Téhéran, après avoir suivi les cours de la très grande santouriste Mina Oftadeh. Elle obtient, avec les plus hautes distinctions, un Bachelor of Arts de l’Université de Téhéran dans la pratique du santour. Farnaz Modarresifar poursuit ses études en France, et obtient en 2015 un Diplôme Supérieur de Composition de l’Ecole Normale de Musique Alfred Cortot à Paris, après avoir reçu les enseignements d’Edith Lejet. Elle se perfectionne ensuite en composition dans la même école auprès d’Eric Tanguy. En 2018, elle obtient son DEM de composition avec 1er prix au CRR de Boulogne-Billancourt, dans la classe de Jean-Luc Hervé. La compositrice est également titulaire du master d’improvisation et de création musicale de l’Université Paris 8 depuis 2020. 

Farnaz Modarresifar est passionnée par la poésie, la littérature et la mythologie persane. A cela s’ajoute ses constantes réflexions autour des thématiques de la mort et des rêves, nourries par ses lectures de Sigmund Freud et Carl Gustav Jung. La musique qui en résulte, riche de sens et de symboles, accueillent parfois des contes chantés que Farnaz Modarresifar écrit sur ses propres songes, tels que ceux qu’elle a rassemblés dans deux recueils, intitulés Petits ContesLes références variées de la compositrice permettent l’association nouvelle du santour et de la musique contemporaine mais également l’exploration des modes persans, des timbres de la résonance et de la percussivité. 

En 2006, Farnaz Modarresifar obtient le premier prix du festival des Conservatoires des Beaux-Arts d’Iran. En 2008, elle reçoit le premier prix aux festivals “Des Solistes de Téhéran” et Âvâ-yé-Méhr”. En 2015, elle est lauréate du concours de composition ACIMC à Paris. Quatre années plus tard, en 2019, elle reçoit le prix “Alain Louvier” du concours de composition de la ville de Boulogne-Billancourt. En 2021, Farnaz Modarresifar est lauréate du concours « Académie des jeunes compositrices » de l’Orchestre de Chambre de Paris. Enfin en 2023, elle reçoit « Le Prix des professeurs de collège » lors de la 24ème édition du Grand Prix Lycéen des Compositeurs.

Farnaz Modarresifar compose pour tout type d’effectif allant du soliste à l’ensemble. Parmi ses nombreuses compositions on compte Polaris pour piano, La Mort de Yazd-Gérd pour soprano et ensemble instrumental et Balades oniriques pour 2 voix, santour, piano, violon et percussions. 

 

En savoir plus : https://www.farnazmodarresifar.com/

@carolinedoutre

Compositeur français né en 1978 à Nîmes, David Hudry débute des études de musicologie à l’Université Paul Valéry de Montpellier à la suite desquelles, il obtient en 2002 l’agrégation de musique. Il intègre ensuite la classe de composition et nouvelles technologies du CNSMDP, où il suit les enseignements de Luis Naón, Stefano Gervasoni et Emmanuel Nunes. Il suit également des cours d’orchestration auprès de M.A. Dalbavie. En 2006, il intègre le cursus de composition et informatique musicale de Yan Marezs à l’IRCAM. Il obtient son Diplôme de Formation Supérieure en 2008. 

David Hudry fait le lien entre musique et nouvelles technologies notamment en associant les musiciens à la machine, productrice de sons mais également conceptrice de musique. Le compositeur produit ainsi des œuvres où les sons des instruments acoustiques se mêlent aux sons de systèmes électroniquesLes pièces de David Hudry se nourrissent de son grand intérêt pour les arts graphiques notamment pour des artistes tels que W. Kandinsky, Zao Wou-Ki, P. Klee et M.H. Vieira da Silva. A cela s’ajoute un travail passionné autour de la vie urbaine, de l’industrie et des sons industriels qui l’encourage dans une constante exploration du rythme et du timbre mais également de l’espace sonore. 

En 2006, David Hudry obtient une bourse de la Fondation Meyer. Il est lauréat du prix de Composition Pierre Cardin de 2012. En 2015, il remporte le prix de la Fondation Francis et Mica Salabert. Un an plus tard, il reçoit le prix jeune compositeur de la Fondation Ernst Von-Siemens

David Hudry compose tout autant pour orchestre ou ensemble que pour musicien solo. Par ailleurs, sa musique est jouée lors de nombreux festivals tels que Musica, Vale of Glamorgan Festival, Extension, Les Musiques (GNEM), Musiques démesurées (Clermont-Ferrand), Archipel, June in Buffalo, BW Ensemble-Akademie, Montréal Nouvelles Musiques, Musique Electronique/Musique Mixte (Centre Henri Pousseur) ou encore Sound Aberdeen. Ses oeuvres sont également jouées par de nombreux ensembles tels que London Sinfonietta, l’Ensemble Recherche, le Quatuor Arditti, l’Ensemble Modern, le Quatuor Tana, Multilatérale, Lemanic Modern Ensemble, l’Ensemble Ars Nova, l’Ensemble Linea, Freiburger Barockorchester, Octandre, Konvergence, l’Orkiestra Muzyki Nowej, l’Orchestre philharmonique de Radio France et l’Ensemble intercontemporain.

Parmi ses compositions on trouve Electro Tango pour deux accordéons microtonaux, Machina Humana, pour ensemble et électronique, Raging Hammers, pour piano ou encore The Forgotten City pour ensemble.

En savoir plus : https://davidhudry.com/

Compositrice et ondiste née en 1988 à Séoul en Corée du Sud, Imsu Choi commence ses études par une licence de composition à l’Université d’Ewha, à Séoul. Elle intègre ensuite le CNSMDP en écriture. Entre 2014 et 2017, tout en poursuivant ses études au CNSMDP, Ismu Choi étudie l’électroacoustique auprès de Yan Maresz et la composition instrumentale auprès de Jean-Luc Hervé au CRR de Boulogne-Billancourt. Elle intègre ensuite la classe de composition de Frédéric Durieux ainsi que la classe des nouvelles technologies de Yan Maresz, Grégoire Lorieux et Luis Naón au CNSMDP. Imsu Choi s’est également formé aux Ondes Martenot auprès de Nathalie Forget. Depuis 2019, elle est professeur de clavier électronique et d’Ondes Martenot.  

En 2023, Imsu Choi remporte le prix de composition de la Fondation Marthe Depelsennaire. Elle obtient la bourse Monique Gabus en 2017 puis la bourse Nguyen Thien Dao du Centre international Nadia et Lili Boulanger en 2020. La musique d’Imsu Choi est jouée par de nombreux ensembles tels que l’Ensemble intercontemporain, le Divertimento Ensemble, l’Ensemble Meitar, l’Ensemble imaginaire, l’Orchestre de Picardie. 

Parmi les œuvres d’Imsu Choi, on compte Vilasa pour piano et électronique, Léthé pour saxophone, accordéon et contrebasse, Squelette Dansant, Sai-Sai et Heterotopia I pour ensemble ou encore Vox:els pour Ondes Martenot et électronique.

En tant qu’ondiste, Imsu Choi a interprété, à maintes reprises, des pièces pour Ondes Martenot d’Olivier Messiaen, tels que La Fêtes des Belles Eaux au Théâtre de Chaillot ou encore Trois petites liturgies de la présence divine jouées avec l’Orchestre du CNSMDP, à l’église Saint-Eustache de Paris, sous la direction de Leo Warynski.

En savoir plus : https://www.imsuchoi.com/

Compositeur japonais de notoriété internationale, né en 1930 et mort en 1996 à Tokyo, Tōru Takemitsu a principalement étudié la musique en autodidacte. Lorsqu’il rencontre, en 1948, le compositeur Yasuji Kiyose, il trouve un mentor et un ami auprès duquel il recueille de précieux conseils, mais également des encouragements. Deux années plus tard, Tōru Takemitsu est un des fondateurs d’un atelier interdisciplinaire, nommé le Jikken Kobo. Ce dernier réunit des musiciens mais aussi d’autres artistes parmi lesquels des comédiens, des poètes et des plasticiens. Son expérience de l’atelier le mène vers un travail musical en collaboration avec d’autres disciplines notamment le cinéma. 

Du fait du contexte de la Seconde Guerre mondiale, Tōru Takemitsu entretient tout d’abord une relation complexe avec la musique traditionnelle japonaise, qu’il rejette dans un premier temps. Après la guerre, il découvre la chanson “Parlez-moi d’amour”, qui le bouleverse et l’incite à apprendre la musique. Dès lors, loin de la musique japonaise Tōru Takemitsu plonge dans la musique occidentale notamment au travers de la radio, qui diffuse Messiaen, auquel il est très sensible, Copland ou encore Piston et Sessions. Il se passionne pour le cinéma et notamment pour les films du réalisateur états-unien Frank Capra. Dans les années 50, Tōru Takemitsu découvre la musique électronique, sérielle et concrète c’est-à-dire utilisant des enregistrements de sons, sortis de leur contexte, comme matière première. La beauté du travail musical de Tōru Takemitsu ne réside pas seulement dans ses aspects les plus techniques ou esthétiques. Elle émerge également de ce qu’elle revêt du témoignage sur la vie d’un homme qui, peu à peu, a pu réconcilier en son for intérieur, la musique occidentale et la musique japonaise. En effet, sa découverte du bunkaru, théâtre de marionnettes japonais, et plus tard une rencontre avec John Cage le décidera à renouer avec la musique traditionnelle japonaise. Son œuvre, In an Autumn Garden, composé pour un orchestre de gagaku, autrement dit un ensemble d’instruments traditionnels japonais, est le témoin ultime de cette réconciliation. 

La musique de film constitue une part importante du travail de Tōru Takemitsu qui a notamment composé la musique de Ran réalisé par le japonais Akira Kurosawa. En dehors de la musique à l’image, on trouve de nombreuses œuvres, pour ensemble ou soliste, telles que Quotation of Dream, pour deux pianos et orchestre, Eclipse, pour biwa et shakuachi, Requiem pour orchestre à cordes ou encore Lento in due movimenti, sa première oeuvre notable. 

 

En savoir plus : https://brahms.ircam.fr/fr/toru-takemitsu

Compositrice péruvienne, Yemit Ledesma est titulaire d’un bachelor en composition de l’Université Nationale de Musique du Pérou et d’un master en composition avec nouvelles technologies de l’Université Internationale de La Rioja en Espagne. En parallèle, elle est professeure de composition à l’Université Nationale de Musique de Lima. Elle est également professeure de piano et membre de Retama, le premier groupe de compositrices au Pérou.

A travers une approche de la musique en tant que langage narratif et descriptif, Yemit Ledesma compose des récits musicaux inspirés des mythes précolombiens et d’œuvres littéraires. Ses lectures des poétesses féministes telles qu’Alejandra Pizarnik et Violeta Barrientos sont pour elle une source d’inspiration l’amenant à utiliser la musique pour transmettre un message féministe. 

La musique de Yemit Ledesma a été joué au cours de plusieurs festival notamment au cours de l’Heroines of Sound Festival de 2022 avec sa pièce Anonymous orchids pour voix de femme, électronique et contrebasse. Elle a également composé pour des courts métrages et du théâtre expérimental. En 2022, sa musique est sortie dans l’album TIERRA : Acousmatic Works of Women Composers UNM. Parmi ses œuvres les plus connues on compte La señora de Cao, Variaciones para cuarteto de cámara, In memoriam et Khátarsisme.

Compositeur japonais né en 1980 à Kyoto, Keita Matsumiya débute très tôt le piano puis la trompette. En 2004, il obtient une licence de musicologie de l’Université Nationale des Beaux-Arts et de la musique de la préfecture d’Aichi au japon. En 2006, il obtient un master multimédia après des études à l’Université Nationale des Beaux-Arts et de la musique de Tokyo où il reçoit les enseignements de Masakazu Natsuda et Kiyoshi Furukawa. Keita Matsumiya poursuit des études de composition en France au Conservatoire de musique de Sevran où il étudie auprès d’Allain Gaussin et de Vincent Decleire. Il intègre ensuite le CNSMD de Paris où il reçoit des enseignements en composition avec Claude Ledoux, Gérard Pesson, Luis Naón, Michaël Levinas et Frédéric Durieux, en orchestration avec Marc-André Dalbavie, en direction d’orchestre avec George Pehlivanian et en écriture avec Olivier TrachierEntre 2011 et 2012, Keita Matsumiya suit un cursus de composition à l’IRCAM auprès de Mauro Lanza, Mikhail Malt. De 2016 à 2017, il est membre de l’Académie de France à Madrid pour une résidence artistique à la Casa de Velazquez

En 2010, Keita Matsumiya s’est vu attribué le Takefu Composition Award par Toshio Hosokawa et Mark Andre, en finale du concours du Festival international de musique de Takefu. En 2012, il s’est vu décerner la mention honorable au concours Destellos en Argentine par le jury Panayiotis Kokoras, Ingrid Drese, Jens Hedman, Pete Stollery et Mario Mary. En 2011, sa pièce Le grain du temps pour orchestre de chambre a été choisi par le Centre Acanthes et crée par l’Orchestre National de Lorraine dirigé par Jean Deroyer. 

La musique de Keita Matsumiya est jouée lors de nombreux festivals tels que le Festival Mixtur à Barcelone, l’Académie internationale de saxophone de Bretagne, le Festival Klangspuren à Schwaz, le Concours international de piano d’Orléans, le Festival international de musique de Tongyeong, le Festival international de musique de Takefu, le Festival Ars Musica à Bruxelles et le Tokyo Wonder Site. Ses oeuvres sont également jouées par de nombreux ensembles tels que l’Ensemble TIMF, Camerata Stravaganza, l’Ensemble Regards,  l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, l’Orchestre National de Lorraine et Musica Universalis.

Keita Matsumiya compose pour tout type d’effectif allant du soliste à l’ensemble. Parmi ses compositions on trouve Tunnel Vision pour électronique, Shitatari pour piano et électronique,  Samidare pour caisse claire et électronique ou encore IROHA pour soprano et koto. Il a également composé de la musique de scène tel qu’ASURA

 

En savoir plus : https://keita-matsumiya.com/fr/

@kamirmeridja

Compositrice de musique contemporaine, Pía Alvarado Arróspide s’intéresse à la musique de chambre, la musique expérimentale et l’opéra. Elle est diplômée en composition musicale de la Faculté des arts du spectacle de l’Université pontificale catholique du Pérou. Elle effectue actuellement une maîtrise en Composition avec les Nouvelles Technologies à l’Université internationale de La Rioja, en Espagne.

Sa musique, qui cherche à explorer les formes, les textures et les timbres pour générer différentes atmosphères, a été jouée au Pérou, en France, en Espagne et en Allemagne.

Ces dernières années, elle a participé au FARES-PUCP Premiere Works Concert (2015, 2016, 2018), à La Trenza Sonora (2018), au Musuq Composers Concert (2019), au XIX Festival International de Musique de Chambre (2019), au récital Pulsos Limeños du Café Concierto au Foyer du Gran Teatro Nacional (2019), au 2e Festival de jeunes compositeurs du Lima Art Guide (2020), au Concert anniversaire Retama (2021), au Concert en commémoration de la Journée internationale des femmes autochtones du Ministère de la culture du Pérou, du Grand Théâtre national et du projet spécial du bicentenaire (2021), au concert Interlight – Cirrus Light dans le cadre de la Semaine du son de l’UNESCO à l’Auditorium de la Médiathèque André Labarrère, Pau – France (2022), au Concert de Paqari Camerata pour la Journée Internationale de la Femme du Grand Théâtre National et de l’Ambassade de France au Pérou (2022), au Experimenta (2022), et au Festival “Heroines of Sound” au Radialsystem à Berlin (2022).

Elle est membre de Retama, le premier groupe de femmes compositrices au Pérou, et a participé à ses deux premiers projets interdisciplinaires Figures et Imaginario Fonetico.

Compositeur et pianiste japonais né en 1961 à Okayama, Fuminori Tanada est également professeur de musique de chambre au CNSM de Paris. Il commence ses études en composition et en accompagnement à l’Université Nationale des Beaux-Arts et de la Musique auprès de Yoshio Hachimura et Henriette Puig-Roget. Après l’obtention d’une bourse du gouvernement français Fuminori Tanada poursuit ses études au CNSMD de Paris auprès de professeurs tels que Claude Ballif, Serge Nigg, Betsy Jolas et Paul Méfano. Le compositeur suit par la suite un cycle de perfectionnement en composition au CNSMDP après avoir remporté des des premiers prix en composition mais aussi en orchestration et en accompagnement. Il est également pianiste de l’ensemble l’Itinéraire. En avril 2017, il est invité pour une résidence artistique à la Maison Messiaen en Isère.

Parmi les œuvres les plus remarquables de Fuminori Tanada, on trouve Chants des Lumières I pour saxophone alto et orchestre, Miroirs pour un ensemble de 12 musiciens, F pour flûte, la série Mysterious Morning, Echoing Forest pour clarinette, Echoing Forest II pour violon et piano, Echoing Waves I pour 2 trompettes, Echoing Waves II pour saxohorn ou euphonium et piano ou encore Quartet with Flute et Sextet pour quintette à vent et piano.

 

En savoir plus : https://www.fuminoritanada.com/

© Maarit Kytöharju

Compositrice finlandaise née en 1952 à Helsinki et décédée en 2023 à Paris, Kaija Saariaho étudie tout d’abord au sein de l’actuel Université d’art et de design d’Helsinki (ancienne Université des arts industriels). Dès 1976, elle se forme à la composition auprès de Paavo Heinen à l’académie Sibelius d’Helsinki où elle obtient son diplôme en 1980. De 1981 à 1983 Kajia Saariaho étudie à la Musikhochschule de Freibourg-en-Breisgau. En 1982, elle se forme à l’informatique musicale à l’IRCAM. Kaija Saariaho a également enseigné la composition à San Diego en Californie et à l’académie Sibelius.  

Kaija Saariaho est une représentante de la musique spectrale. Elle développe tout au long de son travail la notion d’ “axe timbrale”. C’est l’idée qu’il existe des sons lisses dits éthérés associés à la consonnance et des sons bruités associés à la dissonance.

Parmi ses nombreuses œuvres, on compte Du cristal…à la fumée pour orchestre, l’opéra l’Amour de loin, l’opéra Adriana Mater, Circle Map pour orchestre et électronique ou encore Laconisme de l’aile pour flûte. 

En savoir plus : 

https://brahms.ircam.fr/fr/kaija-saariaho

https://saariaho.org/

@kamirmeridja

Compositeur en résidence au Centre Henri Pousseur (2014), à l’IRCAM (2015), à la Cité Internationale des Arts (2015), membre de l’Académie de France à Madrid-Casa de Velazquez (2016), compositeur en résidence au Centre de création musicale Art Zoyd (2017), membre de l’Académie de France à Rome-Villa Médicis (2017), de l’Orchestre National du Pérou (2019), Juan Arroyo est actuellement directeur artistique et musical de l’ensemble Regards et membre du Conseil Artistique de la Casa de Velasquez.

Juan Arroyo est né à Lima, au Pérou. Il a étudié la composition aux Conservatoires de Lima et de Bordeaux ainsi qu’au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris. Il approfondit ses connaissances musicales dans des formations comme Voix Nouvelles et l’IRCAM. Il a été guidé par d’éminents compositeurs tels qu’Allain Gaussin, Jean-Yves Bosseur, Brian Ferneyhough, Heinz Holliger, Henri Pousseur, Mauricio Kagel, Michael Levinas, Luis Naón et Stefano Gervasoni.

Sa musique a été récompensée par de nombreux prix tels que le prix de la Fondation Salabert (2013) et le prix de l’Académie des Beaux-Arts de France (2015).

Il reçoit des commandes prestigieuses du Ministère de la Culture, de Radio France, du Centre Henri Pousseur, de la SACEM, et du Donaueschinguen Musiktage. Ses œuvres sont interprétées par d’éminents musiciens tels que l’Ensemble Intercontemporain, L’Itinéraire, Linea, LAPS, L’Arsenale, Proxima Centauri, Sonido Extremo, Orquesta Nacional de Perú, Vertixe Sonora et le Quatuor Tana. Sa musique est jouée dans de grands festivals tels que Ars Musica, Présences, Cervantino, La Chaise-Dieu, Ensems et ¡Viva Villa!.

Son travail de composition s’articule autour de l’hybridation sonore. En effet, en 2014, il entame une étape fondamentale de son travail artistique avec la construction de nouveaux instruments capables de transmuter leur son, les TanaInstruments. Cela lui a permis d’hybrider les indices perceptifs des sons afin de révéler la nature évocatrice et irrationnelle de leur substance, les rendant parfois énigmatiques.

En savoir plus : https://juan-arroyo.com/fr/

Compositrice et accordéoniste américaine née en 1932 à Houston et morte à Kingston en 2016, Pauline Oliveros découvre l’accordéon à 9 ans avec sa mère, pianiste. Par la suite, elle suit des cours d’accordéon auprès de Willard A. Palmer à la Moores School of Music de l’Université de Houston. Elle apprend en parallèle d’autres instruments tels que le tuba et le cor puis intègre le San Francisco State College où elle étudie la composition auprès de Robert Erickson. Pauline Oliveros y obtient son diplôme de composition en 1957.

En savoir plus : https://brahms.ircam.fr/fr/pauline-oliveros

@kamirmeridja

Membre Artiste de l’Académie de France à Madrid, de la Casa de Velazquez de 2013 à 2014, sélectionné à l’Institut Français du Maroc pour une résidence artistique en 2015 à Fès, lauréat 2016 du programme de résidence Hors-les-murs de l’Institut Français en musique de création.

Vincent Trollet accorde une grande attention au son de la parole et à l’expérience du temps. Il explore le son comme un être vivant qu’il traite, entre autres, au moyen de divers expédients, vocaux, instrumentaux, gestuels et scéniques. Ne se rattachant pas formellement à une esthétique dominante de la musique contemporaine, il tient à ce que sa musique explore des frontières par l’expérience qui surgit du rapport et de la confrontation avec le théâtre, le texte et la réalité virtuelle.

Né à Pau en 1978, il a commencé par étudier le piano et se consacre ensuite à la composition. Il étudie avec Edith Canat de Chizy la composition au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris. ll obtient aussi un diplôme supérieur en Acoustique Musicale au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris qui lui apporta des connaissances approfondies de l’acoustique et des environnements technologiques. Il choisit ensuite de poursuivre ses études à la Haute Ecole de Musique de Genève où il obtient un Master en Composition et Théorie musicale.

Ses professeurs principaux furent Michael Jarrell (composition), Luis Naon (musique électroacoustique), Eric Daubresse (informatique musicale).

L’année 2010/2011 représente un tournant. Il est admis au cursus d’Informatique Musicale à l’IRCAM à Paris, où il suit une formation intensive en informatique musicale. Une nouvelle orientation se dessine alors et l’amène à explorer des formes expérimentales. C’est aussi le moment où se nouent des rencontres avec d’autres compositeurs de sa génération qui se répercuteront quelques mois plus tard, par la fondation d’un collectif, d’où naîtra un ensemble de musique contemporaine, l’Ensemble Regards.

A partir de 2016, il collabore avec Vahram Zaryan, performer et mime, pour la création d’un tryptique intitulé Oblique. Ce thème s’enrichit de nouvelles significations au fur et à mesure des créations où plusieurs pratiques artistiques sont présentes : le mime, les arts circassiens, la musique et le texte. En 2019, il écrit la musique du spectacle Arianna dans lequel trois musiciens, une danseuse et un comédien cherchent à rendre compte de l’expérience limite de deux femmes, I’Arianna mythologique et Valentina Terechkova, première femme cosmonaute à s’être rendue dans l’espace.

En 2020, il est cofondateur du collectif Pronaos. Pour le premier projet, le Laboratoire Arianna, des matériaux issus de la recherche spatiale ont servi de point de départ à un partage de pratiques artistiques et à l’élaboration d’un parcours de huit installations sonores et visuelles.

En 2023, il sera invité par l’Institut Français de Palerme pour une résidence artistique dans cette ville.

En savoir plus : https://vincent-trollet.com/